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DALF C1/C2 - Activité réalisée par mes élèves - Production écrite - Faire la différence entre l'argumentatif et l'explicatif - Sujet + productions de 4 de mes élèves

Photo du rédacteur: Bruno MiletBruno Milet



Dans le cadre de la formation actuelle de DALF C2, j'ai demandé à mes élèves d'écrire deux articles chacun, sur le même thème: les langues régionales.

  • Le premier devait être présenté sous la forme d'un texte argumentatif (tribune dans un journal).

  • Le deuxième devait être sous la forme d'un article de journal explicatif (ou informatif)


Je vous propose aujourd'hui les énoncés que je leur avais fourni et le travail de 4 d'entre eux. Ils ont gentiment accepté que je partage leur productions. Je tiens évidemment à les féliciter pour leur travail régulier tout au long de cette formation qui se termine cette semaine.


Certains ont décidé de renouveler leur inscription pour parfaire leur préparation. Je vais donc les retrouver dès la semaine prochaine pour de nouvelles aventures au pays de la langue française.


Mais je n'ai aucun doute sur votre capacité à obtenir de diplôme haut la main!

Merci encore de la confiance que vous m'avez accordée



 

Vous souhaitez les rejoindre? Il reste encore quelques places disponibles dans les deux groupes disponibles (5 personnes se sont inscrites aujourd'hui). Réservez votre place dans celui qui correspond le mieux à vos disponibilités





Et je vous rappelle les réductions pour 2 ou 3 formations achetées parmi celles qui vont commencer à partir du 27 janvier


2 formations = 520€ au lieu de 598€

3 formations = 740€ au lieu de 897€

Contactez-moi par mail et je vous enverrai la facture


Voici donc celles de (dans l'ordre alphabétique) Anurag (Inde) Jacqueline (HongKong), Louis (Chine), et Maria (Roumanie).


ÉNONCÉS


Sujet 1 : Article de journal

Consigne : Vous êtes journaliste pour un grand quotidien culturel et international.

Votre rédacteur en chef vous demande d'écrire un article de 400 à 450

mots sur le thème suivant :

Pourquoi préserver les langues et traditions minoritaires dans un

monde mondialisé ?


Votre article devra :

  • Présenter les défis auxquels sont confrontées les langues et traditions

minoritaires à l'ère de la mondialisation.

  • Expliquez en quoi leur préservation est importante pour les sociétés

modernes.

  • Proposer des solutions concrètes ou des initiatives pour promouvoir

ces langues et traditions.

  • Rédigez un texte structuré et informatif, accessible à un public

généraliste, en veillant à utiliser des exemples précis.


QUESTION: Savez-vous quelles sont les différences syntaxiques, lexicales, rhétoriques entre les diverses productions orales du DALF C2?


Sujet 2 : Tribune

Consigne : Vous êtes linguiste ou anthropologue, engagé(e) dans la défense des

patrimoines culturels immatériels. Vous écrivez une tribune de 400 à

450 mots, destinée à un journal d'opinion, sur le sujet suivant :

Pourquoi préserver les langues et traditions minoritaires dans un

monde mondialisé ?


Votre texte devra :

  • Défendre l'idée que la diversité linguistique et culturelle est une

richesse essentielle pour l'humanité.

  • Argumenter sur les dangers de l'uniformisation culturelle et

linguistique découlant de la mondialisation.

  • Répondre aux objections des partisans d'une homogénéisation des

cultures pour des raisons pratiques ou économiques.

  • Adoptez un ton engagé et convaincant, en utilisant des arguments

variés et des exemples pour appuyer vos idées.


LES PRODUCTIONS DE MES ÉLÈVES


LOUIS, Chine (Article de journal)

Quel avenir pour les langues régionales dans un monde globalisé?

Les langues régionales en France suscitent souvent des débats complexes, au croisement de l’éducation, du patrimoine et de la culture. Dans les années 90, la part de la population française parlant une langue régionale au quotidien était descendu à 3% contre 25% dans les années 30. Aujourd’hui, selon une étude récente de l’Education Nationale, un élève breton sur cent matrise le breton. Quelle est la place des langues régionales dans un monde globalisé?

Ces dernières années, avec l’essor de l’économie mondialisée, des voix en défaveur des langues territoriales s’emparent et grignotent du terrain. D’abord, des considérations pragmatiques et utilitaires sont mis en avant comme argumentaire, notamment dans l’enseignement. En effet, il s’avère difficile, dans un emploi du temps déjà surchargé, de trouver des heures dédiées, et cela sans parler de la pénurie de la ressource humaine qualifiée pour assurer ces cours. Enfin, ces langues régionales sont souvent placées au même titre que l’enseignement du latin à l’école dont le but utilitaire est remis en cause dans un monde mondialisé.

Toutefois, la transmission des langues territoriales illustre avant tout un lien profond avec une histoire commune propre à une population, renforçant ainsi l’identité culturelle, la solidarité locale et le sentiment d’appartenance d’un peuple. De même, nombre de territoires frontaliers bénéficient d’un intérêt économique souvent facilité par les langues territoriales, à l’instar du

commerce entre l’Alsace et l’Allemagne favorisé par le dialecte alsacien. Enfin,

l’apprentissage des langues locales dès le plus jeune âge renforce la capacité des enfants à en apprendre d’autres plus tard.

Tout l’enjeu réside alors dans la capacité des acteurs concernées à exploiter ensemble des initiatives avec une bonne volonté politique et sur une base de volontariat. Le bilinguisme proposé dans les services administrations, l’inclusion de l’enseignement de ces langues dans les cours d’histoire ou encore des options dans les programmes périscolaires pourraient être des pistes intéressantes pour maintenair la transmission sans pour autant l’imposer à tous.


QUESTION: Qu'est-ce qu'une question rhétorique? Dans quel cas faut-il la mettre en place?


LOUIS, Chine (Tribune dans un journal)

Uniformisation linguistique, une didacture qui ne dit pas son nom

À l’ère de mondialisation, l’abondon des langues minoritaires est-il signe de progrès, ou bien d’homogénéisation déguisée(masquée?) qui menace l’essence même de nos identités et cultures? Si les langues régionales sont souvent pointées pour leur utilité sur le plan national ou international, leur disparition progressive pose de sérieuses questions.

Certes, une seule langue officielle renforce l’unité d’un pays et l’apprentissage d’une LV2 comme l’anglais semble bien pratique par certains aspects dans un contexte de globalisation. Mais à quel prix cette homogénéisation culturelle? La diversité linguistique et culturelle est avant tout un cordon qui nous relie avec notre histoire, nos ancentres. Le couper de manière forcée, c’est dénier son passé, c’est se soumettre à une néocolonisation linguistique qui cherchent à influencer nos pensées et à uniformiser nos visions du monde dans un seul et

unique but de profits.

La planète bleus propère en perpétuel grâce à la biodiversité de son écosytème, et l’humanité n’est qu’un prédateur supérieur s’il est dénué de toutes les civisations et langues qui le composent. Comment imaginer un monde où l’individu est arraché de sa propre langue maternelle? Deviendrons-nous tous un pur produit culturel formaté, homogénéisé sorti(s?) d’une chaîne déshumanisée? Les arguments mis en avant par des partisans d’une uniformisation linguistique sous prétexte des considérations économiques tiendront-ils réellement debout? Si ces patrimoines sont souvent immatériels, ils ne sont pas moins productifs économiquement parlant. Chaque année, des centaines de milliers de touristes se ruent dans ces régions exotiques pour apprécier et expérimenter un savoir-vivre authentique, une vision nouvelle du monde.

Il est temps de revoir des discours ambiants sur les langues régionales. C’est absurde de croire que la planète bleue ne parle qu’une seule langue. Préserver les langues territoriales ne s’avère jamais aussi important qu’aujourd’hui dans un monde de plus en plus globalisé. Faute de quoi, ce n’est pas seulement l’intérêt écomonique qui est en danger mais l’humanité. Ne nous laissons pas pièger, ne nous laisson pas abattre par une dicdature linguistique qui tendrait à monter en puissance.


Encore merci à tous mes élèves et bravo pour votre travail régulier et votre investissement!



JACQUELINE, HongKong (Tribune dans un journal)

La protection des langues et traditions minoritaires: un enjeu crucial dans un

monde globalisé


Je m’appelle Claire Dupont et je suis professeur du déparient d’Anthropologie de l’Université Paris Cité. Je tiens tout d’abord à remercier Le Monde de m’avoir donné l’occasion d’apporter mon point de vue sur ce sujet qui me tient particulièrement à coeur. Dans un monde de plus en plus interconnecté, la préservation des langues régionales et des traditions minoritaires est souvent perçue comme un combat d’arrière-garde. Pourtant, cette diversité linguistique et culturelle constitue une richesse inestimable pour l’humanité, qu’il est urgent de protéger face aux dangers de l’uniformisation.

La diversité linguistique et culturelle: une richesse essentielle pour l’humanité

L’apprentissage de notre tradition est le meilleur cadeau que nous pourrions offrir à nos enfants. Nos enfants auraient accès à l’histoire de leurs ancêtres, de l’histoire et des coutumes. Ils pourraient mieux comprendre leur origine et donc mieux comprendre leur propre culture. Perdre une langue, c’est perdre un pan entier de la sagesse humaine. C’est pourquoi il faut préserver des langues

régionales. Imaginons une grand-mère bretonne incapable de transmettre ses contes et légendes à ses petits-enfants faut de partager un langue commune. N’est-ce pas là une perte irréparable pour notre patrimoine? Parler une langue ne sert seulement la communication, mais aussi sauvegarder un mémoire collective. Le multiculturalisme est le beauté de l’humanité. Il est temps que le gouvernement français prenne pleinement conscience de cet enjeu. Le soutien aux langues régionales comme le Breton, le Basque, l’Occitan ou l’Alsacien doit être renforcé.

Maintenant il existe une seule langue officielle en France. L’uniformisation linguistique met des cultures en danger. De plus, la mondialisation aggrave la situation. Les mondiaux chaînes de magasins envahissent dans l’Hexagone. Voulons-nous vraiment voir nos rues envahies uniquement par des chaînes de fast-food au détriment de nos cuisines régionales ? Préfériez-vous le Starbucks

ou des café locaux ? La homogénéisation des cultures ne sera jamais des solutions. À titre d’exemples, préférons-nous vraiment un monde où le Festival de Cannes serait remplacé par les Oscars, où la France perdrait son rayonnement culturel et économique ?

Préserver notre diversité linguistique et culturelle n’est pas se replier sur le passé. C’est au contraire s’ouvrir à la richesse du monde, dans toute sa complexité. C’est offrir à nos enfants les clés pour comprendre leurs origines et s’offrir aux autres cultures. Dans un monde en quête de sens, nos

langues et traditions sont des trésors à transmettre aux générations futures. Ne le laissons pas disparaître par négligence ou indifférence.



Vous aussi, vous souhaitez être capables d'écrire des textes de ce type? Découvrez toutes les activités que je propose à mes élèves.




MARIA, Roumanie (Tribune dans un journal)

Pourquoi préserver les langues et traditions minoritaires dans un monde mondialisé ?

Dans un monde en constante évolution, où la mondialisation s’impose de plus en

plus, il est primordial d’agir contre la menace qui pèse sur les patrimoines culturels immatériels, notamment sur les langues et traditions minoritaires. La diversité linguistique et culturelle représente l’âme de l’humanité. Sans elle, nous risquons de perdre notre identité, notre liaison forte avec l’histoire de nos ancêtres et encore notre richesse culturelle. Alors, agissons tous ensemble !

De nos jours, il est regrettable de constater qu’un nombre important de langues

disparait. Pourquoi ? Le désintérêt des jeunes générations peut être considéré

comme facteur principal. Plus précisément, les jeunes accordent plus d’importance aux langues globalisées et à la mode comme l’anglais pour des raisons professionnelles. Par exemple, un nombre réduit de jeunes en Corse sont intéressés à étudier le corse à l’école, malgré son enseignement optionnel qui fait partie des programmes scolaires. Mais ils ne savent pas ce qu’ils perdent, ils ne savent pas que cette langue unique représente un trésor culturel inestimable. Lorsque ce trésor disparait, une partie de l’humanité s’en va aussi et même une partie de leur identité culturelle s’envole.

Il est vrai que les partisans de l’homogénéisation des cultures prétendent que la

mondialisation permet de façonner le monde, d’uniformiser les échanges et de rendre la communication plus facile. Or, nous ne pouvons pas ignorer les coûts humains, culturels et financiers de cette homogénéisation. Nous appauvrissons l’humanité si une seule langue dominante est imposée et nous détruisons la diversité culturelle. Nous ne pouvons pas accepter cette pensée ! Il est clair qu’il faut penser autrement !

Financièrement parlant, les subventions nécessaires pour maintenir les langues et les traditions minoritaires, il est possible qu’elles soient disproportionnées par rapport à leur portée. Comme les budgets régionaux pour les écoles bilingues ou les festivités culturelles qui sont souvent contestés.

En outre, l’homogénéisation représente en même temps un danger pour la liberté humaine elle-même. Les langues minoritaires sont des piliers de résistance, de pluralité et d’esprit critique. Si nous imposons une culture homogène, contenant des valeurs et des normes qui ne correspondent pas à tout le monde, cela peut créer des gens fragiles, sans avoir une liaison avec leur passé, marginalisées dans la société. L’argument économique, mis en valeur pour justifier l’uniformisation culturelle, ne reste pas valable longtemps. Oui, la mondialisation a facilité les échanges, mais à quel prix ? La disparition des langues minoritaires et des traditions veut dire aussi une disparition de savoir-faire uniques, des pratiques traditionnelles, des coutumes. Elle entraine la destruction des équilibres locaux et rend la société plus vulnérable face aux crises globales. Une économie mondiale basée sur une langue unique n’est pas durable.

C’est pour ces raisons qu’il est essentiel d’agir maintenant avant qu’il ne soit trop

tard. La défense de la culture minoritaire est une nécessité afin de préserver un

monde véritablement humain ! Il est de notre responsabilité de protéger les

patrimoines immatériels, de les transmettre de génération en génération pour ne pas les laisser tomber dans l’oubli ! Sans cette diversité culturelle, l’humanité est condamnée à un futur incertain, sans âme où les voix s’éteignent et les identités disparaissent.


MARIA, Roumanie (Article de journal)

Pourquoi préserver les langues et traditions minoritaires dans un monde mondialisé ?


La préservation linguistique représente un enjeu important dans notre société. Un nombre significatif de langues se trouvent aujourd’hui menacées d’extinction. Chaque langue qui disparait emporte avec elle un patrimoine culturel unique. Les défis sont nombreux : manque de transmission intergénérationnelle, mondialisation et influence de quelques langues dominantes dans le monde entier. Cette situation engendre une richesse culturelle en péril. 

Pourquoi sauver les langues minoritaires et leurs traditions ?

En premier lieu, maintenir les langues et les traditions minoritaires signifie l’enrichissement du patrimoine culturel mondial. En d’autres termes, ces pratiques offrent une diversité essentielle face à la l’uniformisation mondiale. Par exemple, le catalan, parlé en France et en Espagne, renforce l’identité transfrontalière des Pyrénées-Orientales.

Ensuite, les traditions locales renforcent le sentiment d’appartenance et la cohésion sociale dans les communautés concernées. En effet, les langues et les coutumes locales créent un lien fort entre les habitants et leur territoire. Comme Le Pays basque qui organise des fêtes spécifiques régionales en vue d’aller à la rencontre des gens ancrés dans leurs traditions et désireux de les partager avec les autres.

Enfin, les traditions locales peuvent influencer le tourisme culturel et économique dans certaines régions. Car les visiteurs sont en règle générale attirés par les valeurs authentiques et l’histoire-même des régions. Par exemple, la culture alsacienne, représentée par les marchés de Noël ou les chants corses attirent des milliers de visiteurs chaque année.

Préserver les langues en danger ne se limite pas à maintenir des mots vivants. Il est primordial de sauvegarder des histoires, des rituels et des héritages culturels. Les initiatives d’enseignement, de documentation et de sensibilisation sont indispensables pour protéger ces trésors linguistiques. Des spectacles, des festivals et des activités culturelles jouent un rôle décisif dans la mise en valeur de ces langues, ouvrant ainsi un dialogue interculturel fondamental.

Le patrimoine oral est également vital pour la préservation des langues minoritaires. Les traditions orales, souvent transmises de génération en génération, constituent une forme fondamentale de sagesse culturelle. Elles comprennent des récits, des chants et des rituels d’une importance indubitable pour la compréhension de nos ancêtres et de leur façon de vivre. L’importance de ce patrimoine est majeure et il soutient l’identité et la continuité des cultures.

Il est important aussi de se mobiliser afin de préserver les langues minoritaires. Chacun peut jouer un rôle, soit par l’apprentissage soit par le soutien à des initiatives locales. Ainsi, l’importance des langues du monde est mise à l’honneur et constitue un premier pas vers un avenir où l’union fait la force, en respectant les différentes cultures, traditions et langues, selon la devise de l’Union européenne : « Unie dans la diversité ! »


JACQUELINE, HongKong (Article de journal)

La préservation des langues et traditions minoritaires dans un monde mondialisé


Bien que la communication internationale ait une tendance à uniformiser l’ère de la mondialisation, il faut préserver toutes les langues et traditions minoritaires. Les langues en danger représentent un véritable défi our notre société moderne. Quels sont les raisons et les défis derrière cette préservation ? Quelles sont les solutions possibles pour promouvoir ces langues et traditions ?

Dans un monde de plus plus interconnecté, la domination de quelques langues internationales, comme l’anglais, menace directement l’existence de nombreuses langues minoritaires. Selon l’UNESCO, une langue disparaît en moyenne toutes les deux semaines. Pourtant, chaque langue importe. Une langue n’est pas seulement un outil de communication, mais aussi le reflet de la culture et de l’esprit humain. La connaissance d’une langue permet une meilleure compréhension de la culture. Préserver des langues minoritaires, c’est à-dire sauver des cultures et des racines de l’humanité. Cette préservation est importante, surtout dans les sociétés modernes où les patrimoines et les diversités sont menacés par la mondialisation.

Les défis de préservation linguistique

Il existe de nombreux difficultés face à la mise en place de la préservation des tradition minoritaires. Les obstacles à la préservation sont multiples: pénurie d’enseignants qualifiés absence de matériel pédagogique adaptée, et manque de ressources financières. Du côté des élèves ils manquent de temps pour étudier une autre langue à l’école. De plus, dans un contexte de mondialisation économique, la maîtrise des langues dominâtes est souvent perçue comme plus

avantageuse, au détriment des langues régionales

Que ferons-nous

Il est important de susciter une prise de conscience de la part des autorités, des communautés de locuteurs et du public pour la préservation des langues et traditions. Face à cette situation, quelles sont les solutions et les initiatives pour promouvoir ces langues et traditions minoritaires ? Au niveau international l’engagement mondial à promouvoir les langues minoritaires doit être au coeur

des politiques globales. Au niveau gouvernemental, les états pourraient financer des programme pédagogiques en ligne. Par exemple, des ressources numériques pour apprendre, comme des films et des émissions de télévision en langues régionales. Il vaudrait mieux enregistrer les locuteurs natifs, noter la grammaire et le vocabulaire et créer des dictionnaires. Au niveau éducatif, il faudrait intégrer les langues minoritaires dans les programmes scolaires. Au niveau communautaire, chacun pourrait jouer un rôle, comme l’apprentissage ou le soutien des langues régionales.

La préservation des langues et traditions minoritaires n’est pas un combat d’arrière-garde. C’est un investissement pour l’avenir, qui permet de maintenir la richesse et la diversité de la patrimoine

culturel mondial. Dans un monde globalisé, cette diversité est plus que jamais un atout précieux, source de créativité, d’innovation et de compréhension mutuelle entre les peuples


ANURAG, Inde (Article de journal)

Préservation des langues et des traditions minoritaires – Une bonne stratégie ou pas ? Par XYZ

Dans le monde entier, les langues dominantes telles que l’anglais, le français, le mandarin et l’espagnol relèguent les langues minoritaires et régionales au rang d’oubli. Les langues minoritaires et régionales telles que l’alsacien, le corse, le breton sont devenues des langues marginalisées et victimes d’un désintérêt général. Ainsi, eles ont perdu leur statut dans la société actuelle. Face à cette situation, une question s’impose, pourquoi faut-il préserver les langues et les traditions minoritaires dans un monde mondialisé ?

Enjeux de la mondialisation pour les langues minoritaires

Chaque langue représente une culture, une identité, une histoire et plusieurs traditions. Elles offrent une manière de voir le monde. Toutefois, la mondialisation favorise une standardisation des pratiques linguistiques. En France, par exemple, le gouvernement français impose une seule langue pour tous les habitants afin de créer une identité homogène. Ce dynamisme est suivi ailleurs comme les Barbades (avec l’anglais la seule langue) en écrasant les autres langues minoritaires. Les langues minoritaires n’ont pas de place dans plusieurs pays. Puisqu’ elles ne sont guère utilisées dans la vie administrative, professionnelle et personnelle, elles sont difficiles à maitriser. C’est pourquoi, les professeurs pour enseigner ces langues sont vraiment chers et difficiles à trouver. Les jeunes sont accaparés par le travail et ils se focalisent uniquement sur l’exigence professionnelle. Au fur et à mesure que les langues minoritaires perdront leur statut, un jour, elles mourront.

Importance des langues minoritaires

Avec la disparition des langues minoritaires, les humains perdent l’héritage collectif de l’humanité. Elles représentent le patrimoine ancestral, la culture, les traditions orales, l’histoire d’une communauté, les pratiques culturelles et sociales. Elles transmettent les modes de vie pour percevoir un monde mondialisé. À l’instar de la riche littérature occitane troubadour ou le Barzhaz Breizh un recueil des chants bretons témoignent de la diversité culturelle qui enrichit l’humanité. Les langues minoritaires permettent aussi une pluralité d’identités. Prenons le cas du basque : il relie à la fois la France et l’Espagne, symbolisant un pont entre les deux cultures. Leur préservation élargit la compréhension du monde et favorise la diversité intellectuelle.

Initiatives réalisables

Pour préserver ces langues, les mesures concrètes doivent être mises en place. Les programmes d’enseignement bilingue, comme ceux développés en Nouvelle-Zélande pour le maori. En France, des centres culturels pourraient recueillir les récits et savoirs des aînés, créant des archives accessibles aux générations futures. De plus, les festivals culturels et les célébrations locales offrent également des opportunités de reconnecter les populations avec leurs racines.

En bref, il est essentiel de comprendre que les langues minoritaires ont une portée universelle car elles sont des preuves de la diversité humaine. En protégeant ces langues, la génération d’avenir peut avoir une idée sur la richesse culturelle.


ANURAG, Inde (Tribune dans un journal)

Langues minoritaires en péril- faut-il les préserver ou pas ?

Par – Dr Stéphane FEAUVEAU

Aujourd’hui, les langues minoritaires ont presque disparu. Suite à la mondialisation, nous n'entendons plus les langues minoritaires dans la vie quotidienne. Elles sont devenues assez rares. Une question me vient à l’esprit, à quoi bon préserver les langues minoritaires et traditions dans un monde mondialisé ?

Mesdames, Messieurs, je m'appelle Stéphane Feauveau, je suis linguiste et professeur des langues minoritaires à l’Université d’Arizona aux Etats-Unis. Tout d’abord, je voudrais exprimer ma gratitude envers le rédacteur en chef du journal Figaro pour m’avoir donné l’occasion de partager mon avis sur le sujet des langues minoritaires.

Importance de la diversité linguistique

Malheureusement, la raréfaction des langues minoritaires est omniprésente partout dans le monde, notamment en France. Dans l’hexagone, ces langues sont presque oubliées. Chers lecteurs, vous savez que la disparition de chaque langue a une grande signification. Nous perdons plusieurs identités, cultures, histoires, traditions, mœurs et coutumes d’une société. De la même manière, nous oublions nos racines, ce qui signifie que nous oublions la mémoire collective d’une région voire d’une communauté. C’est une grande perte pour la richesse de l’humanité. Imaginez si vous perdiez des langues de votre usage, comment communiqueriez- vous ? De la même façon, si une langue minoritaire disparait, comment les autochtones vont-ils communiquer ? Comment la vie se déroulerait-elle avec l’utilisation d’une seule langue ? Vous savez qu’en Suisse, le gouvernement promeut le plurilinguisme et ils essaient de faire des efforts pour préserver le romanche -leur langue minoritaire.

Dangers de l’uniformisation culturelle

Pour approfondir mon analyse, je vous présente l’exemple des États-Unis. Les Américains n’ont pas leur propre culture. Ils ont emprunté la culture européenne. Prenez le cas d’Halloween, cette tradition est d’origine irlandaise. Aujourd’hui, les Américains sont tristes de ne pas avoir leur propre culture. L’uniformisation culturelle est une menace pour la biodiversité humaine. Cet univers nous a créé avec une identité variée. Mais nous en tant qu’êtres humains, ne respectons pas cette diversité culturelle ? Il me semble qu’avec la mondialisation, gagner de l’argent est devenu la seule préoccupation de chacun.

Solutions possibles

Que pouvons-nous faire ? Les objections de partisans de l’homogénéisation sont valides. Or, il existe des solutions. Comme en Suisse, en France nous pouvons intégrer les langues minoritaires régionales dans la vie administrative. En outre, la vision collective d’être français est absolument correcte mais au sein de cette collectivité, il faut avoir une individualité pour montrer la biodiversité de France et pour démontrer que la France possède aussi une belle culture.

Je suis convaincu si nous sommes plus flexibles et plus ouverts envers les langues minoritaires, nous pouvons gagner le titre d’un pays chaleureux et accueillant envers toutes les langues française. Voyons la vie en rose !


Vous êtes intéressés par d'autres formations? Je vous rappelle que je propose des réductions si vous vous inscrivez à deux ou trois formations parmi celles qui commencent à partir du 27 janvier: DALF C2 / Littérature française / Formation professeurs de FLE;

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